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Beaucoup d'enfants TSA peuvent suivre une scolarité "normale" avec quelques adaptations (AVS, matériel informatique, etc....) et de la bonne volonté du personnel de l'école. Il est donc indispensable de faire une demande d'AVS, et de matériel pédagogique... auprès de la MDPH.
Les enfants peuvent bénéficier tout au long de leurs scolarité d’une AVS à la maternelle, élémentaire, collège et lycée.
Classe adaptée en milieu ordinaire
Les UEMA (Unité d’Enseignement en Maternelle Autisme) : On appelle Unités d’Enseignement (UE) les classes des IME (Instituts Médicaux Educatifs). Une UEM-autistes (Unité d’Enseignement en Maternelle) est donc une classe d’un établissement médico-éducatif qui est implantée dans une école maternelle pour y accueillir des enfants autistes. Cette classe peut avoir été transférée d’un établissement vers une école maternelle ou avoir été ouverte directement dans cette maternelle. Dans tous les cas, elle reste rattachée à un IME ou à un SESSAD
les ULIS (unité localisé pour l’inclusion scolaire) : Ces classes, théoriquement plus adaptés permettent d’avoir des classes avec beaucoup moins d’enfants.
Les ULIS accueillent les enfants de 7 à 12 ans dans la même classe ;
Une à deux AVS collectives,
Un effectif réduit : l'effectif maximum est de 12 élèves qui se partagent le temps de classe pour n’être que 6 ou 7 élèves en même temps ;
En principe, pour chaque enfant est élaboré un programme individuel, ce qui permet de mieux respecter le rythme de chaque enfant.
Utilisation d’outils adaptés : Pictogrammes, séquentiel, adapté à l’enfant etc…
Une intégration avec le milieu ordinaire : les enfants de la ULIS partagent non seulement la cour et la cantine mais aussi certains cours. Il est en théorie prévu des « décloisonnements », c'est-à-dire, pour les matières qu'ils peuvent suivre, les enfants de la ULIS sont intégrés dans des classes ordinaires.
Après l'ULIS primaire, certains rares élèves pourront rejoindre le système ordinaire avec une AVS. Mais l'orientation la plus naturelle semble être l'ULIS : ULIS Collège puis ULIS Lycée. Les débouchés professionnels restent évidemment une grande difficulté.
Pour bénéficier de ce dispositif, il faut demander à la MDPH une notification d'orientation en ULIS.
NB : Il est possible de bénéficier d'une AVS individuelle en ULIS. Néanmoins il faut que sa présence soit nécessaire pour que l'enfant puisse être scolarisé.
Les autres dispositifs
Une classe Segpa (section d'enseignement général et professionnel adapté) accueille les jeunes de la 6e à la 3e ne maîtrisant pas toutes les connaissances et compétences attendues en fin de primaire. Intégrée dans un collège, la classe regroupe un petit groupe d'élèves (16 au plus) pour individualiser le parcours de chacun.
Ce dispositif n’est donc pas spécialement adapté au handicap.
L'école à domicile : le CNED
Avantage : l'environnement peut être complètement adapté.
Inconvénient : Il n'y a plus d'inclusion avec d'autres enfants de son âge.
Vous avez la possibilité de mettre en place un dispositif partagé, vous enfant fait une partie de sa scolarité à domicile avec le CNED et une autre partie dans son établissement scolaire.
Les Établissements du secteur médico-éducatif ne sont pas en soi des structures d'intégration scolaire..
Pourtant, ils doivent la favoriser, notamment en s'adjoignant des services d'aide à l'intégration scolaire (sessad) et en développant les liens et le partenariat avec les écoles et les établissements scolaires voisins, comme ils y ont été invités par le décret 2009-378 du 2 avril 2009 et enfin avec l'implantation de Unités d'Enseignement dans les écoles et les établissements scolaires.(arrêté du 2 avril 2009).
Malheureusement, ce n'est à ce jour que peu pratiqué.
Il existe deux types de prises en charges en IME.
Les Sessad (Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile)
Le Service d'Education Spéciale et de Soins à Domicile apporte un soutien spécialisé aux enfants et adolescents dans leurs différents lieux de vie et d'activités (domicile, crèche, école,...) et/ ou dans les locaux du service. Les enfants sont admis sur décision de la CDAPH. Les prestations sont prises en charge par la Sécurité sociale.
Son équipe pluridisciplinaire met en oeuvre une prise en charge précoce de l'enfant et l'accompagnement des familles ; puis elle favorise le soutien à la scolarité de l'enfant et l'acquisition de l'autonomie.
Selon leur spécialité et selon l'âge des enfants, un SESSAD peut s'appeler différemment : SAFEP, SSEFIS, SAAAIS ou SSAD
Il n'y a pas de Sessad qui interviennent vraiment sur le secteur de Marignane.
documentaire : enfant autiste, bienvenue à l'école de Sophie Robert
C'est la MDPH qui prononce l’orientation de l’enfant sur recommandation de l'équipe éducative (Gevasco) comme pour une demande d’AVS.
La MDPH vous transmet une notification indiquant que l’enfant est orienté en ULIS.
L'Inspection d'Académie est censée y donner suite dans les meilleurs délais.
Cependant, il manque de places disponibles, ce qui implique que l’enfant n’est pas forcément affecté à l’ULIS la plus proche. Il arrive, que les demandes d'orientation en CLIS ne soient servies qu'après une à deux années d'attente.
Toutefois, l’éducation nationale a une obligation de résultat, elle doit faire appliquer dans les deux mois la décision de la CDAPH.
La Cour administrative d’appel de Paris, le 11 juillet 2007, décidait, pour des faits antérieurs à la loi Handicap, que, « Considérant qu’il résulte de l’ensemble de ces dispositions que l’Etat a l’obligation légale d’offrir aux enfants handicapés une prise en charge éducative au moins équivalente, compte tenu de leurs besoins propres, à celle dispensée aux enfants scolarisés en milieu ordinaire ; que le manquement à cette obligation légale, qui a pour effet de priver un enfant de l’éducation appropriée à ses besoins, est constitutif d’une faute de nature à engager la responsabilité de l’Etat, sans que celui-ci puisse utilement se prévaloir de l’insuffisance des moyens budgétaires, de la carence d’autres personnes publiques ou privées dans l’offre d’établissements adaptés ou de la circonstance que des allocations sont accordées aux parents d’enfants handicapés pour les aider à assurer leur éducation.»
Il s'agit d'un i.M.E sans structure, il est directement intégré dans une école, un collège, ou un lycée. 5 élèves par classe y sont scolarisés. Ils sont encadrés par un enseignant formé et un éducateur spécialisé. Une équipe pluridisciplinaire (orthophoniste, psychomotricien et psychologue) y interviennent au minimum un jour par semaine.
pour en savoir plus
Deux exemples :
L'Italie a fait le pari de la scolarisation : les autistes vont à l'école comme les autres enfants, intégrés dans une classe normale, avec un enseignant de soutien formé à l'autisme, à plein temps avec eux si besoin.
Ils progressent à leur rythme, mais restent avec les enfants de leurs âges.
La Suède, c'est sans doute le pays qui accompagne le mieux les autistes.
Les jeunes enfants sont le plus souvent pris en charge dans un milieu scolaire. Une somme est allouée aux familles, que les parents peuvent choisir de gérer seuls ou de faire gérer par une association, par exemple pour rémunérer si besoin des assistants de vie.